Atelier d’échange et de partage sur les résultats provisoires et le chemin de changement

L’université Gaston BERGER de Saint Louis par le biais du Carrefour d’Études et de Recherche Action pour le Développement et la Démocratie (CERADD) a obtenu du Centre de Recherches pour le Développement International du Canada (CRDI) un appui technique et financier pour l’exécution du projet de recherche: « Jeunes et stratégies de résilience à la violence et à la criminalité en Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, au Sénégal) ». Après une année d’exécution du projet et la fin de la collecte des données quantitatives, l’équipe de coordination et l’équipe pays ont organisé, à Dakar les 26 et 27 avril à la Residence Abdou Diouf, une rencontre d’échange et d’évaluation sur les activités du projet pour la validation du chemin de changement, des outils qualitatifs et la définition de nouvelles orientations.

Le Carrefour d’Études et de Recherche Action pour le Développement et la Démocratie (CERADD) a tenu le jeudi 26 et vendredi 27 avril 2018 un atelier pour échanger sur  les résultats des enquêtes quantitatives, présenter les outils de l’enquête qualitative, valider la fusion des chemins du changement du Sénégal et du Burkina Faso, enfin faire le point sur l’état d’avancement des travaux de recherche des boursiers.

Le Pr Babaly Sall, coordonnateur, a ouvert les débats avec des mots de bienvenue à l’endroit de l’équipe et des parties prenantes comme l’ASP, le Centre Jacques Chirac et l’ESEA. Il est revenu sur les objectifs de ce projet de recherche à savoir :

  • contribuer rompre le cycle de production de violence et de criminalité chez les jeunes à travers une meilleure compréhension des stratégies de résilience des jeunes et de leurs communautés au Burkina Faso et au Sénégal.
  • Suggérer des recommandations et des solutions pratiques pour influencer les politiques et programmes de prévention contre les violences et la criminalité chez les jeunes par une meilleure connaissance des facteurs et stratégies de résilience contre ces phénomènes au Burkina Faso et au Sénégal ;
  • Contribuer à renforcer les capacités de recherche et de production de connaissances pour une meilleure formulation des politiques et programmes de prévention des violences et de la criminalité des jeunes.

L’équipe de coordination a présenté les chemins de changement proposés par le Burkina Faso et le Sénégal, ouvrant ainsi le débat sur le fond et la forme de ce document. Ces discussions se sont révélées fructueuses et ont permis l’adoption d’une vision commune des chemins du changement : des jeunes résilients à la violence et à la criminalité, capables d’influencer les communautés et les politiques publiques adossées d’un Etat de Droit au Sénégal et au Burkina.

Le vendredi, l’ordre du jour est la présentation des résultats des enquêtes quantitatives. Sokhna Ndiaye, assistante pays de l’équipe Sénégal, a exposé la méthodologie, les données  recueillies par l’équipe de recherche, et les outils de la recherche qualitative. Les intervenants ont tous donné leur avis sur la procédure, et de nombreuses suggestions ont été amenées permettant ainsi d’ouvrir de nouvelles perspectives à l’étude avec la prise en compte des différents types de quartier (pauvre ou riche), des transformations endogènes survenues dans ces quartiers et la construction d’un indicateur d’engagement citoyen.

A l’issu de ces deux jours d’atelier, un partage sur les premiers résultats des enquêtes quantitatives et la définition des axes d’analyse sur la base du document méthodologique est validé de même que les outils qualitatifs de l’équipe Sénégal, le document de chemin de changement du projet. Les parties prenantes ont contribuer pour la proposition des axes de portage des résultats de la recherche avec les parties prenantes

L’équipe se prépare aux prochaines étapes. A cet effet, un atelier regroupant les deux équipes pays et la coordination se tiendra à Ouagadougou au mois de mai.

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